La salle à manger
La salle à manger est le lieu principal de réception, la décoration y est particulièrement soignée. La symbolique d’une nature généreuse est représentée à travers le motif du lierre, dont les rameaux et les fruits courent sur l’ensemble du décor et du mobilier, commandé par Auguste Salin entre 1907 et 1910 à Adrien Karbowsky (1855-1945), peintre et décorateur. Ce mobilier était à l’origine destiné à orner un de ses hôtels particuliers à Paris.
Auparavant, cette salle était une salle de billard, fréquente dans les maisons bourgeoises au XIXe siècle.

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Paire de vases à panses globuleuses
Ces deux grands vases réalisés en terre de Paris sont émaillés de couleurs (vert, noir, argent et or). L’un illustre la chasse et l’autre la pêche. Ils sont l’œuvre du céramiste André Méthey et marquent la présence du XXe siècle dans le château.

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Le triomphe de Vénus
Ce panneau, d’une grande finesse et partiellement tissé d’or, s’inspire d’une série de tapisseries représentant les triomphes des Dieux. Vénus (ou Aphrodite chez les Grecs), déesse de la beauté et de l’amour, est vêtue d’une longue tunique blanche et d’une écharpe rose : elle s’appuie sur un triton nageant aux flancs d’un navire.

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Le mobiler
Le mobilier de la salle à manger (18 chaises, 1 table, 1 buffet-vitrine, 1 table desserte, 1 grande console et 2 petites consoles d’applique) est fabriqué en bois de citronnier, avec des incrustations d’amarante (une plante exotique) et de racines de citronnier. Ce mobilier porte un décor de marqueterie : des étoiles, des encadrements à double filet et des lierres stylisés.

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Vase grec ou œnochoé
Dans la Grèce antique, une œnochoé est un pichet à vin qui sert à puiser le vin avant de le servir. Ce vase est décoré de figures noires sur fond rouge : Dionysos, dieu du vin et de la fête, chevauche un mulet entouré de deux silènes ivres.